Face aux variants plus contagieux qui circulent désormais en métropole, le Haut conseil de santé publique recommandait lundi 18 janvier d’éviter les masques en tissu de catégorie 2. Ces derniers, faits maisons, ne seraient pas assez "filtrants" face à la contagiosité des variants britanniques et sud-afrains de la Covid-19.
Le Haut conseil de la santé publique, instance française chargée d’apporter une aide à la décision au ministre de la Santé, recommande depuis lundi 18 janvier de ne plus utiliser les masques en tissu de catégorie 2.
Les masques "faits-maisons" ne filtrent "qu’à 70 % tandis que les catégories 1 comme les masques chirurgicaux vont jusqu’à 90 %" explique Daniel Camus, de l’Institut Pasteur de Lille à nos confrères de la Voix du Nord.
Cette décision fait suite à l’apparition de variants anglais et sud-africains de la Covid-19 jugés plus dangereux et plus contagieux.
"Il va falloir changer, tout simplement. Le Covid c’est compliqué et ça perturbe tout le monde" annonce un passant de la rue du Maréchal Leclerc. D’autres promeneurs se veulent tout autant pragmatiques, suivant sans broncher les consignes sanitaires du haut conseil : "On fait au fur et à mesure, selon les dispositions et selon ce qu’on nous dit".
Les masques chirurigcaux filtrent jusqu’à 95 % des particules. Juste derrière, les masques en tissus de catégorie 1 sont efficaces jusqu’à 90%. Exit donc les masques artisanaux ou faits-maison, filtrant à 60 % en moyenne.
Alors que deux cas du variant sud-africains ont été confirmés sur l’île de la Réunion, les masques de catégorie 1 sont désormais de vigueur face à la contagiosité importante de ces nouvelles souches.