Une action des jeunes du lycée hôtelier Christian Antou en collaboration avec les auxiliaires du Centre de Formation d’apprentis Académique a été menée ce matin. Le but : trouver des alternatives au sucre et au gras dans les aliments et responsabiliser les futurs professionnels de la petite enfance.
Du sucre de coco pour remplacer du sucre de canne ou encore diminuer les matières grasse. Objectif : obtenir des pâtisseries plus saines.
"Ca va être une recette simple et sans matière grasse. On va rajouter un peu de compote de banane ; ca va rajouter du sucre mais naturel".
Futures auxiliaires de puériculture et futurs pâtissiers partagent leur savoir pour promouvoir la santé nutritionnelle.
Les futurs chefs sont d’abord sensibilisés aux problèmes d’obésité et de diabète à La Réunion.
"C’est très bon les pâtisseries mais on pourrait faire mieux. On peut vraiment réduire le sucre qu’il y a en trop parce qu’on a tendance à en mettre trop partout".
Et après avoir pris leur glycémie, c’est au tour des pâtissiers de partager leur savoir-faire en respectant la consigne du jour : faire des pâtisseries gourmandes mais saines.
"Pour moi c’est important en tant que jeune pâtissier de trouver plusieurs alternatives. Ca apporte de nouveaux goûts".
"C’est pas forcément compliqué ; il faut réussir à trouver les bons ingrédients pour les remplacer"
"C’est des recettes qu’on pourra utiliser par la suite dans les crèches avec les enfants pour pouvoir pâtisser"
Auxiliaire de puériculture et pâtisserie deux filières que l’on ne nommerait pas ensemble mais qui sont étroitement liées.
"Ce sont des filières qui sont complémentaires. Aujourd’hui, nous nos pâtissiers sont les acteurs de demain et les producteurs et ces jeunes femmes sont les prescriptrices pour les jeunes de demain aussi", explique Victoria Lamine, formatrice pâtisserie au lycée hôtelier Christian Antou et CAF académique.
"Il ne s’agit pas de faire des gâteaux diététiques ou de supprimer complètement le sucre dans les gâteaux mais il s’agit d’être conscient de la quantité qu’on met, de ce que ça produit dans notre corps et ce que ça entraîne pour la santé", explique Julie Melin, infirmière puéricultrice et formatrice au lycée Marie Curie de Saint-Anne.
Au total, ce sont 22 élèves qui ont été sensibilisés. Une action inédite qui devrait être renouvelée dans le temps. Pour le plus grand plaisir de nos papilles.