Dans un communiqué, les médecins réunionnais indiquent suivre le mouvement de national de grève. Les jeudi 1er décembre et vendredi 2 décembre ils ferment leur cabinet en signe de protestation. Ils réclament notamment une revalorisation des tarifs conventionnés des consultations.
OUI à la revalorisation des tarifs conventionnés des consultations de toutes les spécialités
Une revalorisation tarifaire est indispensable à l’exercice d’une médecine de qualité. Les tarifs actuels, non revalorisés depuis des années, sont déconnectés de la réalité économique et ne permettent plus un exercice attractif pour l’installation des nouveaux médecins. Sans revalorisation tarifaire significative, l’exercice libéral de la médecine va disparaître au détriment de la santé des Réunionnais.
OUI à la revalorisation du forfait médecin traitant
Le forfait médecin traitant valorise le rôle de coordination spécifique au médecin traitant et le travail de synthèse et de tenue du dossier médical.
OUI au cumul des actes à 100%
Un acte effectué doit être un acte facturé. Les médecins ne veulent plus être les seuls à travailler à moitié prix au deuxième acte effectué et gratuitement au troisième. On ne solde pas la santé de nos patients.
Oui à la possibilité de coter une consultation et un acte technique
Un médecin doit pouvoir effectuer les actes techniques qu’il juge nécessaires lors de sa consultation et être honoré à la hauteur de son expertise.
NON à l’ensemble des mesures coercitives du PLFSS 2023 (projet de loi de financement de la sécurité sociale)
Les médecins s’opposent à toute gestion comptable de la santé. La santé n’est pas une dépense mais un investissement.
NON au transfert des compétences proposé par le CLIO
Pour masquer le manque de médecins, le gouvernement veut confier les actes médicaux à d’autres professionnels non formés. L’expertise médicale est incontournable et non substituable pour une réelle qualité de soins et la sécurité de nos patients.
NON à la 4e année d’internat dans les déserts
Les étudiants en médecine ne sont pas là pour remplir les déserts créés par les politiques de santé développées depuis des années.