Dans l’affaire des emplois fictifs du CDG, le tribunal correctionnel a rendu sa décision aujourd’hui. Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé, candidate à la mairie de Saint-Paul, ont tous deux été condamnés à une peine de 5 ans d’inéligibilité.
Thierry Vaïtilingom, l’ex-président du Centre de gestion de la Fonction publique, et Sandra Sinimalé, son ancienne directrice de cabinet, étaient accusés de détournement de fonds et recel dans une affaire d’emplois fictifs.
Leur procès s’est tenu le 18 avril dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Procès au cours duquel ils n’ont cessé de clamer leur innocence.
Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre n’a pas été convaincu par leurs arguments : ils ont tous deux été condamnés.
Le procureur avait requis 10 mois de prison avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve ainsi qu’une obligation de rembourser la partie civile ou une amende de 60 000 euros pour Vaïtilingom.
Sandra Sinimalé quant à elle risquait 6 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, une obligation de rembourser la partie civile ou une amende de 30 000 euros ainsi qu’une peine d’inéligibilité de 5 ans.
La décision est tombée ce jeudi après-midi : Sandra Sinimalé a été condamnée à une peine de 5 ans d’inéligibilité, assortie des 6 mois de prison avec sursis et des 30 000 euros d’amende requis.
Une peine d’inéligibilité identique pour Thierry Vaïtilingom, qui a également écopé de 10 mois de prison avec sursis, 40 000 euros d’amende, 26 000 euros pour les 2 autres emplois fictifs, et 3000 euros au titre de la procédure pénale.
Les prévenus auront également à débourser 111 000 euros en dommages et intérêts civils. Ils étaient tous deux absents à l’énoncé de la décision.