Avec la crise géopolitique actuelle, La Réunion connaît présentement une pénurie d’huile qui risque d’impacter encore un peu plus nos habitudes dans les semaines à venir. De nombreux commerçants envisagent en effet d’augmenter les prix de leur carry, de leur pains bouchons, des pains americains ou encore des samoussas.
La guerre en Ukraine qui a débuté en février se poursuit et continue d’impacter le quotidien des Réunionnais. Depuis mars, les cours des hydrocarbures a connu des hausses historiques. Désormais, c’est l’huile qui connaît le même sort. Un aliment indispensable dans les cuisines réunionnaises, mais aussi dans les petits commerces.
Depuis l’annonce de la pénurie d’huile à venir, face à la crise géopolitique, le prix de l’huile augmente et les rayons d’huiles des supermarchés ont rapidement été vidés. Un internaute a même partagé une annonce avec une photo de son stock de bouteille à vendre à prix d’or l’unité.
Les supermarchés se sont donc vu contraint de limiter le nombre de bouteilles par client. Ils n’ont pas manqué à rappeler à leur clientèle qu’il n’y a pas de pénurie pour le moment.
Face à cette situation, les commerçants envisagent d’augmenter le prix de leurs produits.
Dans les snack-bars, très appréciés par les Réunionnais, l’huile est indispensable. "C’est compliqué. Dans les magasins de grossiste il n’y a plus d’huile. On se tourne vers les supermarchés, mais là aussi c’est compliqué parce qu’on est limité, on a droit qu’à deux bouteilles", explique le gérant d’un snack-bar de Saint-Denis.
Les cartes avaient déjà été actualisé en début d’année face à l’augmentation des prix des matières premières. Désormais, elle pourrait être revue à la hausse.
Les consommateurs sont quant à eux mécontents de voir les prix continuer de flamber.
"À chaque fois ce sont nous les consommateurs qui payons par rapport à ce qui se passe en Ukraine. Je ne suis pas d’accord", fait savoir l’une d’entre eux.
"S’il faut qu’ils se fassent une marge par rapport à l’achat de leurs produits, c’est compréhensible. C’est pour nous que ce n’est pas très avantageux", dit une autre passante.