A Salazie, peu voire pas d’eau du tout et la colère des habitants, Chemin Solesse et Lambert. Au robinet, il y a des coupures régulières sans prévenir. Une citerne d’eau potable a été installée. Un système D mais à la longue, la patience est mise à rudes épreuves. Les autorités évoquent des problèmes de ressources et difficultés pour tenter d’améliorer la situation.
Pas une goutte d’eau. Dans sa cuisine, Jaques habitant de Salazie ouvre son robinet "il n’y a rien. Ca fait quelques jours que ça dure et le problème c’est qu’on a rien. Ca a été coupé depuis avant hier c’est revenu ce matin en fin de matinée et là c’est de nouveau coupé."
Face au problème, obligé de s’adapter. En plus de ces bouteilles d’eau au fond du jardin, il a investi dans ce réservoir de près de 4 000 litres. Ce système D a un prix : presque 2 000 euros "On n’a pas le choix.."
Lui, comme d’autres dans le quartier, une quarantaine de familles, sont impactées par ces coupures. Installée chemin Lambert, une citerne dépanne les habitants. Il faut venir avec son seau et faire des réserves.
"Vous allez aux toilettes il n’y a pas d’eau, vous allez faire la vaisselle pareil"
Chemin Lambert et chemin Solesse sont les plus touchées par les coupures d’eau.
Les difficultés d’accès sont expliquées par leurs positions sur le réseau. "Ils se retrouvent en tête de réseau ce qui fait que l’eau arrive difficilement à leur robinet et ne parlons pas de la potabilisation de l’eau qui est pas effective sur le territoire", déclare Cindy Barbe, membre du collectif Nout Gayar Salazie.
Ce n’est pas la seule explication : une sécheresse inédite en 2024 et manque de ressource. "Cela nécessite effectivement des moyens financiers importants. Ce sont des investissements lourds pour réaliser des forages et trouver de nouveaux captages", explique Patrice Selly, président de la Cirest.
Ce dernier l’assure : une table ronde sera organisée pour investir et trouver des solutions pérennes.