Dès ce lundi 30 août, une partie des salariés sont désormais concernés par le pass sanitaire pour pouvoir exercer leur profession. Les salariés devront dès aujourd’hui présenter la preuve d’un schéma vaccinal complet, d’un dépistage négatif de moins de 72h ou d’un certificat de rétablissement de moins de six mois.
La clientèle de plusieurs entreprises du territoire français est soumise au pass sanitaire depuis un mois. Dès ce lundi, cette mesure s’étend aussi aux salariés de certaines entreprises.
Pour toutes les entreprises concernées par cette extension, les salariés devront dès aujourd’hui présenter un pass sanitaire pour accéder à leurs fonctions au sein de l’entreprise.
D’après le Ministère du Travail près d’1,8 million de salariés sont concernés. Les salariés concernés devront donc présenter dès ce lundi un pass sanitaire c’est-à-dire un QR code justifiant d’un schéma vaccinal complet, un test PCR négatif de moins de 72h ou un certificat de rétablissement de moins de six mois.
Les salariés des entreprises suivantes sont concernés par la mesure :
- les établissements de restauration commerciale ou débit de boissons hormis la restauration d’entreprise et restauration professionnelle routière et ferroviaire
- les établissements de loisirs et de culture (salles de sport, cinémas, musées, théâtres, discothèques, festivals et salles de concert, parcs d’attractions…).
- les centres commerciaux de plus de 20.000 mètres carrés sur décision du préfet
- les foires, séminaires et salons professionnels, la mesure concerne aussi les bénévoles, les intérimaires et les prestataires de services
Pour rappel, si cette mesure n’est pas respectée par l’employeur et les salariés des sanctions sont envisagées.
Le porte-parole du gouvernement a promis "une semaine de souplesse et de pédagogie" pour l’élargissement du passe sanitaire à partir de lundi dans de nouveaux secteurs.
Au-delà de cette semaine, les récalcitrants s’exposent à des sanctions comme une amende de 135 euros. En cas de deuxième infraction, l’amende peut grimper jusqu’à 1500 euros. Si cela se produit plus de 3 fois en 30 jours, les fautifs encourent 6 mois d’emprisonnement et 3750 euros d’amende.