Antenne Réunion
À une journée du lancement des festivités, les organisateurs du Sakifo s’activent pour que tout soit prêt. Contacté par LINFO.re, le directeur du Sakifo, Jérôme Galabert, dit être déterminé à offrir la meilleure des expériences aux festivaliers malgré un "contexte difficile". D’ailleurs, ce sont près de 2000 billets qui ont été remboursés. Une première pour le festival.
Le coup d’envoi du Sakifo sera donné ce vendredi et ce, jusqu’à dimanche. Pour le moment, ce sont un peu plus de 13 000 billets qui ont déjà pris preneur. L’organisation estime entre 15 000 et 20 000 festivaliers qui fouleront les lieux à Saint-Pierre cette année. Des chiffres bien en deçà de ceux de 2019 alors que 27 000 personnes avaient assisté au festival.
Jérôme Galabert, le directeur du Sakifo, fait savoir que cette année 2021 a été une année particulièrement difficile, surtout dans l’organisation d’un événement de si grande envergure. "Le contexte est très compliqué. Les conditions dans lesquelles on travaille sont difficiles", fait-il savoir. "Nous pousserons un soupir de soulagement lorsque les premières notes de musique résonneront vendredi et surtout lorsque le festival sera terminé."
Cette année, ce sont 1909 demandes de remboursements qui ont été faites par des festivaliers. Du jamais vu, selon le patron du Sakifo. "C’est vraiment exceptionnel. Sans ces demandes de remboursement, on serait certainement sur une très bonne édition." Ce sont au total 8 artistes qui ont annulé leur venue au festival. Des artistes d’Afrique du Sud, de Maurice et de la métropole.
"C’est difficile. Chaque jour, on avait droit à une nouvelle surprise", souligne Jérôme Galabert. Le pass sanitaire sera obligatoire sur le site. Le port du masque sera obligatoire en tout temps sur le site, sauf lorsque les gens mangeront dans les espaces de circulation. "Sur le respect du port du masque, on a ajouté des affiches cette semaine. Il y aura des messages sur les écrans, des messages audio", explique-t-il.
Sur le site, ce sont 30 agents de sécurité qui ont été embauchés en renfort pour intervenir sur le site aux côtés d’une vingtaine de bénévoles pour faire respecter les règles sanitaires, notamment le port du masque.
Concernant la tenue du festival du Sakifo, Jérôme Galabert répond : "Il y a des événements qui ont été organisés sur la voie publique ces dernières semaines. Nous, on n’est pas sur la voie publique. Nous ne sommes pas ceux qui font les règles, mais on se bat pour que les choses avancent dans la situation qui est la nôtre", souligne-t-il.
Questionné sur le fait que le festival pourrait perdre de l’argent cette année, le directeur du Sakifo pense "qu’il y a des chances". "Sur ce type d’événement, c’est à la fin qu’on sait ce qui a été dépensé et ce qu’il y a eu comme recette. Mi fé pa la bou avan la plui. Mi atann", conclut-il.
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