La préfecture a mis en place une nouvelle réglementation concernant l’observation des cétacés. Afin de faire respecter les mesures, des patrouilles effectuent des contrôles en mer.
En pleine saison des baleines, les plaisanciers sont nombreux au large de notre île, à la recherche des cétacés.
Cette année, ces derniers doivent respecter de nouvelles règles d’approche afin de préserver les géantes des mers.
Les équipes de la Brigade Nature de l’Océan Indien (BNOI) patrouillent en mer aux côtés des agents de la Réserve Marine. Les sorties en mer se multiplient pour les équipes en mer et sur terre.
Pour les agents de l’Office français de la biodiversité, il s’agit de protéger l’environnement mais aussi les personnes.
"On a vu un grave accident il y a quelques semaines en Australie, ça donne d’autant plus d’intérêt à l’intervention que l’on mène aujourd’hui. Les dernières évolutions de la réglementation prennent en compte non seulement la protection de l’environnement mais aussi la protection des gens. La mise à l’eau pour approcher la faune sauvage, c’est dangereux", explique l’un d’eux.
Nouvelle charte d’approche des baleines
À terre, les agents de la Réserve Marine luttent aussi contre le braconnage, le long de la côte qui s’étend de Saint-Leu à Saint-Gilles. Leur but est d’intercepter les braconniers de retour sur la côte. Face à ce fléau qui augmente années après années, les équipes ont été renforcées.
"Les braconniers quand ils vont la nuit, comme ça, ils vont passer 3h à 4h dans l’eau. Il y aura 20kg à 35kg de poissons de lagon, des juvéniles pour beaucoup, ça peut aller jusqu’à 22 500 € en pêche maritime".
Après avoir longé la côte jusqu’à Saint-Pierre, direction le Cap Lahoussaye, où plusieurs bateaux ont été repérés. Pour le non-respect de la charte d’approche, les contrevenants risquent 750 € d’amende et jusqu’à 150 000 € si un mammifère est tué.
Le bilan de la journée compte quelques contraventions et de nombreux avertissements.