En ce début de vacances, les centres aérés sont pratiquement pleins. Les parents ont beaucoup de mal à trouver une place pour leurs enfants, comme la famille Bonet à Sainte-Marie.
Dans les centres de loisirs, les places se font de plus en plus rares. Ce sont les onséquences directes de la baisse des contrats aidés…
A Sainte-Marie, la famille Bonet se retrouve sans solution pour faire garder leur fille pendant les vacances scolaires, les centres aérés sont pris d’assaut et la déception est grande pour Nelia, âgée de 4 ans. Elle sait qu’elle ne s’amusera pas comme d’habitude cette année.
"Je voulais aller avec mes copains au centre mais je ne peux pas y aller parce que maman m’a d’abord accompagné à l’école et après elle est venue en retard au centre.
"Je voulais faire des activités mais je ne peux pas vu que je ne peux pas m’inscrire au centre, je ne sais pas s’il y a un moyen."
Jeudi dernier, c’est le jour des inscriptions aux centres de loisirs de Sainte-Marie. Le créneau prévu court de 8h à midi. Alexia, contrainte d’emmener sa fille à l’école pour 8h, arrive sur place à 8h15, mais il est trop tard. Elle est la dernière inscrite sur la liste d’attente. "Je crois qu’il y en a qui n’ont même pas eu accès à la liste d’attente. Mais il faut qu’une personne se désiste pour pouvoir donner une place à quelqu’un d’autre."
Depuis, c’est la panique à bord, il faut trouver un plan B pour faire garder Nelia. "Soit poser des congés, soit trouver une autre structure qui accueille les enfants mais ça va être beaucoup plus cher. Que les parents travaillent ou pas, tous les enfants ont le droit de travailler avec leurs copines et copains pendant les vacances."
Mais ces difficultés ont un coût, dont le montant exact n’est pas forcément connu à l’avance.
"On n’a pas les factures, donc nous n’avons pas payé. Apparemment il faudra payer l’année prochaine. On sait à peu près par rapport aux dates où on a mis les enfants, mais nous n’avons pas les montants exacts. On attend de voir, d’avoir les factures et de savoir combien on va devoir payer."
Le cas de la famille Bonet n’est pas isolé. Comme dans d’autres communes de l’île, Sainte-Marie propose moitié moins de place en centres de loisirs cette année, comme l’explique le responsable de communication de la ville, Emmanuel Virin.
"Nous avons réduit de moitié l’effectif par rapport à l’année dernière, parce que nous n’avions pas le choix. Aujourd’hui on comprend la difficulté pour les parents, mais ce n’est pas non plus une décision facile pour la municipalité. Car nous n’avons pas les moyens pour avoir du personnel supplémentaire pour assurer l’ensemble des centres aérés."
La municipalité réfléchit sur d’autres solutions pour les prochaines vacances, comme l’embauche de contrats saisonniers.