Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 octobre, un incendie s’est déclaré dans le local d’encombrants qui se trouve sous l’appartement d’Alex, 37 ans. Leur logement est invivable depuis et le père de famille déplore la lenteur de la SEMADER, alors qu’ils sont dans l’attente d’un logement provisoire.
Dans la soirée de dimanche soir, dans la résidence privée "Fleur de Café," à Sainte-Clotilde, une des filles d’Alex réveille sa famille : un feu s’est déclaré dans le local d’encombrant sous leur appartement, en particulier sous la fenêtre de sa chambre. Si l’appartement n’a pas été touché par les flammes et qu’aucun blessé n’est à déplorer, la famille n’a tout de même pas été épargnée par cet incendie. Des traces et des odeurs de fumée persistent dans leur logement, devenu invivable depuis.
La famille composée d’Alex, de sa conjointe et de leurs trois enfants âgés de 15 ans, 10 ans et 6 ans, se retrouve ainsi à devoir dormir chez des proches. En effet, les démarches entreprises auprès du bailleur social, la SEMADER, afin de leur trouver un endroit provisoire où dormir en attendant la mise en place des travaux, s’avèrent longues pour la famille. " I fé 4 jours ke nou gayn pa reste chez nous et ke la SEMADER la pa encore trouve de solution temporaire pou nous. Heureusement, nou na nout famille pas lwin pou héberge a nous. Mais si nou navé pwin personne, oussa nou té dort en attendant ? Fo zot i revwa zot travay", déplore Alex.
Le trentenaire raconte que l’état des lieux de leur appartement n’a toujours pas été fait après quatre jours. Un des agents en charge des démarches leur aurait promis une solution, mais ne serait plus revenu vers eux.
Contactée, la SEMADER fait savoir que dès ce vendredi 21 octobre, la famille d’Alex sera logée temporairement dans un appartement libre de leur résidence, le temps des travaux de réparation. "Depuis lundi, nous nous entretenons avec a famille afin de trouver une solution. Si nous nous trouvons dans une situation dans laquelle les locataires se retrouveraient à la rue, nous lui trouvons un logement ou nous pouvons solliciter de l’aide, notamment auprès de la ville, pour y remédier", fait-on savoir.
Une plainte a été déposée par le bailleur social concernant cet incident qu’Alex soupçonne être criminel. "Nou ve pu ki reproduit des actions comme sa", conclut-il.