Les roses péi à la peine à l’approche de la Saint-Valentin. Les roses produites localement souffrent des conditions climatiques difficiles du moment. Cette année il faudra se tourner vers les roses importées.
La rose péi, star de la Saint-Valentin ne sera pas au rendez-vous cette année. Après une saison catastrophique l’année dernière, celle-ci n’est pas meilleure à cause des fortes chaleurs. Un triste constat que dresse l’un des rares horticulteurs de roses locales.
"On est sous une serre de 41 mètres de long, avec très peu d’aération. De ce fait on a eu de fortes chaleurs, par conséquent les rosiers ont été plus ou moins atrophiés", explique Aldo Grâce.
Aldo possède une vingtaine de variétés de roses différentes dans son exploitation, il a trouvé une alternative face à la chaleur. Il a installé des ventilateurs pour retirer l’air chaud dans la serre.
Le constat est le même pour Danylo Taïlamé, producteur de roses. Face aux conséquences climatiques, la filière horticole tire la sonnette d’alarme.
"Il n’y aura pas de rose péi pour la Saint-Valentin. Il y a un manque d’eau et la rose est une plante très gourmande en eau. De plus, la forte chaleur permet le développement des maladies".
A quelques jours de la Saint-Valentin, c’est la pénurie chez les fleuristes. "Cette semaine on n’a pas pris de commande, on ne sait pas quelle quantité de rose on va recevoir. On va quand même travailler avec les anthuriums et les fleurs péi", indique une fleuriste.
Il y a de grandes chances que les roses que vous trouverez en boutique soient importées. 10 000 000 tiges sont importées du Kenya chaque année.