Facebook Alizé Plage
L’Alizé Plage vit ses dernières semaines à Saint-Pierre. Le 8 décembre, cet hôtel-restaurant sera détruit. Une partie de cette structure se trouve en zone rouge du plan de prévention des risques naturels.
L’établissement mythique de Jean-Michel Piron situé sur le front de mer de Saint-Pierre n’existera bientôt plus.
Sur ce site, une partie de l’hôtel-restaurant de l’Alizé Plage se trouve en zone rouge. La décision a été prise de détruire intégralement les lieux. 10 emplois directs sont concernés (personnel de chambre, réceptionniste, barman, etc).
Après avoir présenté des solutions, fait une médiation avec l’État, la mairie, et lancé une pétition en ligne, le propriétaire ne peut qu’accuser le coup. "Je me suis préparé pour la fin", confie Jean-Michel Piron. Il avait alors proposé de faire reculer l’établissement en zone bleue en supprimant la partie hôtel - celle située en zone rouge - et garder la partie restaurant - qui est elle en zone bleue. Acceptée dans un premier temps, elle a finalement été refusée.
Autre point noir autour de la destruction de l’établissement de 600m2 au sol : son coût. Et ce à la charge du propriétaire puisque d’après un devis, cette opération se chiffrerait à 87 - 120 000 euros. Et pour ça, il avait formulé une demande d’indemnisation, qui a ensuite été refusée d’après le propriétaire de l’établissement. Cela met en difficulté financière la structure. "En 2020, la sous-préfecture m’avait déjà averti que l’autorisation d’occupation ne serait pas renouvelée ; on m’a laissé trois ans encore avec une dérogation."
Une pétition en ligne lancée
L’établissement avait lancé le 9 octobre dernier une pétition en ligne "Non à la destruction de l’hôtel Alizé Plage" avec ce message : "L’Etat et la commune de Saint-Pierre refusent de renouveler l’autorisation d’exploitation de l’hôtel restaurant Alizé Plage sur la plage de Saint-Pierre". 620 signatures avaient été récoltées.
Le 14 novembre prochain, Jean-Michel Miron a un nouveau rendez-vous en sous-préfecture et il espère pouvoir défendre à nouveau la cause de son établissement et négocier la prise en charge financière de la démolition de l’Alizé Plage.
C’est 28 ans d’histoire pour L’Alizé Plage qui se tourne.
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