C’est une parcelle de 21 000 m2 qui a été cédée par Fabienne à la Réserve Naturelle de l’Etang Saint-Paul pour une durée de 10 ans, dans l’objectif de préserver cet écosystème rempli de biodiversité, le tout contre 3000 euros à l’année.
"Je veux vraiment participer, à notre niveau, à la préservation de l’environnement. Je renoue en même temps avec mes ancêtres. Ma mère nous a nourri avec ce qui était là", explique Fabienne, la généreuse donatrice. Ses enfants, eux, sont fiers de cet acte symbolique. "Je suis fière de ce qu’elle a pu réussir à mettre en place, ce n’est pas évident, et je suis contente pour elle", confie sa fille.
Le contrat, qui prévoit la gestion du terrain par la Réserve Naturelle pour une durée de dix ans, est une Obligation réelle environnementale (ORE), destinée à augmenter et préserver la diversité naturelle. "On est sur la première partie de la parcelle concernée par l’ORE, et on est sur des manguiers qui ont à peu près 250 voire 300 ans", détaille Giovanni Payet, directeur adjoint de la réserve naturelle de l’étang Saint-Paul.
La deuxième zone, quant à elle, sera réservée à la plantation d’espèces endémiques afin d’en récupérer les semences. Enfin, la troisième zone sera laissée en "libre évolution". "Il y aura trois étapes : première étape, ça va être de sécuriser la parcelle, et mettre en place des haies agroécologiques avec des espèces endémiques et indigènes de La Réunion. La deuxième étape ça va être de remettre le terrain en état sur les parties concernées, notamment le verger de mangues et la partie centrale, et la troisième étape ça va être un travail scientifique beaucoup plus important", continue Giovanni Payet, directeur adjoint de la réserve naturelle de l’étang Saint-Paul.
"L’intérêt de la Réserve naturelle c’est évidemment de protéger toute cette biodiversité, cette flore, cette faune qui nous entoure et qui est sur ce site", conclut Martine Gaze, présidente de la Réserve naturelle de l’étang de Saint-Paul.