À Saint-Louis, du côté de l’Étang, les habitants n’en peuvent plus du risque submersion. À chaque cyclone ou tempête tropicale, les vagues frappent le littoral et peuvent atteindre les 14 mètres de haut.
Les habitants du quartier de l’Étang à Saint-Louis sont excédés. À chaque épisode de forte houle, leur havre de paix est menacé de submersion.
"En 2018 c’était la première fois que je voyais ça. L’année dernière l’eau est montée aussi. Cela devient de plus en plus fréquent. Une simple vague peut atteindre la route", raconte une riveraine.
Les résidents craignent qu’on les oblige à quitter le quartier. Dans cette zone les vagues peuvent atteindre les 14mètres, avec pour seul frein des renforcements de galets.
"En même pas deux mois, les travaux sont partis en eau de boudin. Les galets sont aussi un projectile pour nous. Ces renforcements de galets sont un danger pour nous, ils servent de tremplin à la houle. On se demande s’il n’était pas mieux de mettre cet argent ailleurs", indique Jean-Louis Dumont, porte-parole du "Kolectif Sovgard Zarlor Kartyé".
Le collectif Sovgard Zarlor Kartyé décide donc de mettre en place une pétition pour dénoncer l’inefficacité de l’installation de ces galets par la CIVIS.
"Notre philosophie d’intervention est d’accompagner le mieux possible un phénomène naturel irréversible", explique Stéphane Babonneau, directeur général adjoint transition écologique et cycle de l’eau à la Civis.
Les collectifs espèrent atteindre les 400 signatures pour peut-être faire bouger les choses.