A l’occasion de la 4ème édition de la Fête de l’artichaut, un hommage a été rendu à Maxime Laope, né au Plate le 5 août 1922 et décédé le 18 juillet 2005.
La famille du célèbre ségatier était hier au cœur des animations organisées sur la place foraine, baptisée place Maxime Laope.
La municipalité de Saint-Leu a fait réaliser un panneau commémoratif sur lequel figure ce texte :
"Maxime Laope est né au Plate, commune de Saint-Leu, le 5 août 1922. C’est sa propre grand-mère, Clotilde Balancourt, la matrone (sage-femme) du village qui a aidé sa mère à le mettre au monde. Agée d’environ 13 ans au moment de l’abolition de l’esclavage, Clotilde se souvenait parfaitement de ce jour qui l’avait fait passer de la servitude à la liberté. Cette ascendance avait profondément marqué son petit-fils.
Devenu chanteur, chantre de l’âme créole et de la sensibilité populaire, Maxime a toute sa vie proclamé son origine et son attachement au creuset de son village de naissance, bien que l’essentiel de sa carrière artisitique, d’une longévité exceptionnelle, se soit déroulée dans les grandes villes de La Réunion. Il a été l’auteur et l’interprète de la majorité des standards du séga réunionnais, celui dont la devise aurait pu être cette phrase souvent répétée : « Kan i joué la mizik, i dor pa ».
Cette plaque se trouve sur l’ancienne place foraine appelée désormais ’Place Maxime Laope"
Ce sont les associations du Plate, en particulier l’association IAR, qui ont eu l’idée d’honorer le chanteur, parti en juillet 205 pour le paradis des ségatiers.