Des bénévoles ont ce matin nettoyé la plage de Saint-Leu des végétaux envahissants afin de permettre aux espèces endémiques de s’y développer et ainsi espérer le retour de la ponte des tortues marines.
Les plantes invasives, ne facilitant pas la ponte des tortues, ont ainsi été extraites par les bénévoles ce mercredi matin. En plus des déchets retrouvés, les bénévoles doivent également s’assurer d’éliminer la liane foutafout, une espèce indigène parasite qui s’attaque aux autres plantes. En effet, le veloutier ou le manioc en bord de mer sont indispensables à la bonne santé de l’écosystème des plages. Au total, l’association a déjà planté plus de 10 000 pieds de ces espèces recherchées par les tortues sur 4 plages de l’île.
"Elles empêchent l’érosion, ça préserve la plage. Cela crée une barrière contre les pollutions lumineuses qui sont en arrière plage. Ce sont des plantes qui étaient présentes quand la tortue est née, et il y a une théorie selon laquelle la tortue retrouve sa plage de naissance, parce qu’elle vient pondre sur sa plage de naissance, grâce aux odeurs des plantes notamment", détaille Pauline Gaud, Chargée d’animation au DEDTM. Depuis 2018 cependant, aucune ponte n’a été enregistrée sur les plages.