Dénonçant une "situation financière historiquement dégradée", le maire de Saint-Leu explique que la ville souhaite mettre en place un plan de sauvegarde de ses finances via une nouvelle gestion et de nouvelles mesures, dont la fin de la cantine à un euro.
"La ville doit sortir ses finances du rouge. C’est la priorité de notre nouvelle équipe. Depuis notre élection de 2020, nous n’avons pas vendu du rêve", met en avant le maire de Saint-Leu Bruno Domen.
"La stratégie budgétaire à partir de 2008, qui aura duré près de 10 ans, a conduit les finances de la Ville à une situation critique", indique la municipalité.
Entre 2008 et 2020, la dette de la commune a progressé de 28,3 millions d’euros.
Face à ce constat, la municipal a évoqué plusieurs objectifs :
- Finir les chantiers qui étaient à l’arrêt : médiathèque Baguett’ et école Estella Clain
- Rembourser la dette qui pèse sur la collectivité. "Entre 2015 et 2020, la capacité de désendettement a été divisée par 2, passant de 30 ans à 16 ans", explique la ville.
- "Faire revenir les partenaires autour de la table : Région mais aussi l’État."
Mais le maire de Saint-Leu, qui ambitionne un retour à l’équilibre à l’horizon 2024, annonce plusieurs mesures :
- Cantine scolaire : instauration d’un tarif social pour les bas revenus et introduction d’une progressivité dans le prix de la cantine. A partir de 0,80 euros, soit un prix inférieur à celui pratiqué avant 2008.
- Salles évènementiel : la location de salle comme celle du foirail par exemple est possible actuellement à un montant symbolique de 50€, alors que dans le privé à prestation égale le prix est 10 à 15 fois plus cher. La Ville reverra les tarifs de ces équipements mis à la location pour permettre également leur entretien et leur mise à niveau à plus long terme.
- Places de marchés forains : un échange doit s’ouvrir avec les forains pour rétablir également des tarifs cohérents dans la mise à disposition des espaces au marché forain.