Ce dimanche 27 novembre, le collectif SOS DPM 97.4 communique quant à la situation de la plage des Brisants à Saint-Gilles les Bains. Il demande au préfet et au maire de Saint-Paul de libérer les chemins pêcheurs et pose le problème de la sécurité des réunionnais sur la plage.
Le communiqué :
La DEAL et l’autorité de l’État sont alertés depuis mai 2021 sur la situation de la plage des Brisants.Une dizaine de servitudes de passage transversales au rivage ont été condamnées ou privatisées par certains propriétaires de ce bord de mer, sur un kilomètre, du port de Saint-Gilles aux Filaos.
Ces actes connus des élus et des autorités, ont été commis sans réaction depuis plus de 20 ans, des maires successifs, Messieurs Bénard, Sinimalé et Séraphin, et Madame Bello, ainsi que de la DEAL. Invités l’année dernière, à deux reprises, à se déplacer sur les lieux et à se saisir de ce dossier, Madame Bello et Monsieur Séraphin, n’ont même pas répondu.
Nous rappelons que notre collectif a adressé au préfet, une première demande d’enquête publique concernant une servitude située entre les n° 20 et 22 de la rue des Brisants. D’autres demandes sont à venir.
Nous étions dimanche dernier 20 novembre,en pique-nique partagé face au portail condamnant ce chemin pêcheur (cf. photos jointes), pour attirer à nouveau l’attention des élus et de l’autorité de l’État, sur la situation de cette plage à laquelle les touristes et les réunionnais n’ont plus accès.
Nous avons déjà alerté le maire ainsi que le préfet l’année dernière, et l’avons encore souligné dans notre publication Facebook du 25 novembre 2022, la condamnation des servitudes de passages est une atteinte inacceptable portée au droit de la population d’accéder librement au rivage de la mer mais, plus grave, elle pose le problème de la sécurité des usagers de la plage et de l’intervention des secours en cas d’accident.
Nous dénonçons enfin les carences et manquements de la mairie quant à l’entretien, l’aménagement et la valorisation de cette plage pourtant magnifique,qui fait plus de 80 mètres dans sa plus grande largeur, où aucun arbre n’a jamais été planté,et sur laquelle l’activité économique est monopolisée par une rondavelle, Le Sauvage, dont nous contestons par ailleurs la légalité.