La tradition lontan dans vos assiettes, c’est le credo d’un éleveur de Cabri de l’ouest. Un élevage d’une race péi qui est menacée d’extinction. Au programme, une séance de pâturage à l’ancienne dans la savane de Saint-Gilles.
Les cabris péri de race 100% locale c’est un argument qui plait :
« Moi je préfère vraiment les cabris bio car c’est meilleur »
« Bah oui c’est mieux, la viande est meilleur et on ne met pas de produits chimiques »
Certaines personnes sont encore réticentes :
« Ca va dépendre du prix, aujourd’hui c’est 30 euros le kilo quand même »
« C’est du cabri, ça ne va rien changer au goût ».
Pour élever des cabris, c’est un travail harassant mais essentiel pour cet éleveur pour préserver un savoir faire ancestral et une espèce en voie d’extinction :
« Surtout quand vous achetez un cabri avec nous, c’est un gros travail derrière. Il est identifié, on emmène les cabris faire des marches et aussi l’aspect réglementaire avec la gestion des papiers etc… c’est très long » affirme Boris Astourne chef d’exploitation agricole.
L’objectif pour lui c’est de faire certifier son cheptel bio afin de garantir une certaine qualité :
« Bio ou pas c’est surtout que pour la clientèle soit rassuré avec une traçabilité derrière. Mais les gramounes qui élèvent les cabris, c’est de la très haute qualité »
Si le prix peut dépendre de la race ou du type d’élevage, le prix d’un cabri peut varier de 1000 à 4000 euros.