Ce matin à l’hôtel de ville de Saint-Denis a eu lieu une rencontre autour de la maltraitance animale. Rencontre entre la ville, la procureure de la République de Saint-Denis, la police et les associations notamment l’APEBA pour échanger, et trouver des solutions pour améliorer la sécurité dans les quartiers.
Des actes de maltraitance sur chiens et chats trop régulièrement menés par des mineurs. “On a bien souligné le fait qu’il y a des actes de torture sur tout Saint-Denis, sur plusieurs quartiers. Il y a au moins une douzaine de lieux actifs sur trente. Et puis on a des problèmes à Saint-André, à Saint-Benoît, à Saint-Louis, à Saint-Leu. Le problème dépasse Saint-Denis et il est présent sur tout le département”, explique Cécile Squarzoni, Présidente de l’association APEBA.
"Sur Saint-Denis, le travail en l’occurence sur un périmètre qui est autour de la chaumière et autour de la Ravine à Verdure c’est un travail qui est fait maintenant depuis quelque temps entre la police nationale et la police municipale, les associations qui travaillent avec nous. Très concrètement avec l’association APEBA on est sur les écoles avec de la sensibilisation des enfants sur ce qu’est la bientraitance animale. On est sur le groupe opérationnel, centré sur la verdure, centré sur le quartier. Maintenant on passe par un autre stade, c’est la démolition des squats, c’est le nettoyage des ravines c’est la sanction derrière quand on tombera sur les faits avec les peines indiquées, c’est l’ampleur qu’on doit donner à la sensibilisation avec cette école de la chaumière et les écoles tout autour. (...) Je souhaite et je demande aussi un travail avec les enfants et avec le Conseil Départemental et les services sociaux du Département", explique la Maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts. Selon elle, "ces enfants le font, guidés par la pression des adultes. Ce plan GPO commence maintenant, il est exemplaire" et ce n’est pas le premier. "Nous aurons d’autres étapes. (...) Ce qui nous intéresse c’est que la cruauté animale cesse. "