À Mayotte le bilan s’alourdit. Le dernier en date fait état de 35 mots selon le ministère de l’Intérieur. Ce matin, un hommage aux victimes était organisé à Champ Fleuri par le groupe de dialogue interreligieux de la Réunion.
Ce samedi matin, l’esplanade de Champ Fleuri a été le théâtre d’un moment de recueillement en hommage aux victimes du cyclone qui a frappé Mayotte. Des prières ont été partagées, elles ont réuni de nombreuses personnes venues exprimer leur solidarité.
"C’est compliqué, depuis que le cyclone est passé, je n’ai plus de nouvelles de ma fille", confie un père de famille.
Le groupe de dialogue interreligieux a organisé cet hommage pour prononcer quelques prières pour les sinistrés. "Nous sommes venus pour témoigner notre solidarité vis-à-vis de tous les sinistrés. Le soleil brille pour tout le monde, la pluie tombe pour tout le monde et le vent a soufflé pour tout le monde", explique Mohamed Maoihibou, ancien président de la communauté religieuse comorienne.
"Il est nécessaire de se remémorer ce qu’il s’est passé pour que notre prière ait une matière, pour qu’elle ne soit pas éthérée", indique Monseigneur Gilbert Aubry, évêque émérite de la Réunion.
Des chants traditionnels ont rappelé les liens profonds qui existent entre les deux îles de l’océan Indien. Ce moment simple et poignant a témoigné d’une douleur collective, mais aussi d’une solidarité sans faille entre les communautés.
Ce matin Saint-Denis s’est tenue aux côtés de Mayotte, dans la mémoire et l’espoir de peut-être encore retrouver des disparus.