Ce mercredi 13 décembre, les forces de l’ordre de Saint-Denis ont réalisé un coup de filet anti-drogue dans un point de deal identifié.
Du trafic de drogue, parfois juste en bas de chez soi, au pied de son immeuble. Difficile pour les habitants de ne pas constater ce phénomène qui inquiète.
"Les gens prenaient la drogue juste en bas de chez moi", se souvient ce passant.
"Ca m’inquiète parce qu’il y aussi des agressions. Moi je travaille de nuit donc c’est problématique", estime cette seconde.
La lutte contre ces trafics de drogues est une priorité pour l’Etat. Et c’est dans ce cadre qu’une opération de émantèleme,t a été organisé ce mercredi à Saint-Denis. Ainsi, dans ce quartier dyonisien, un point de deal identifié. Les autorités ont alors procédé à des perquisitions, des fouilles, des contrôles d’identité. Une présence qui rassure les habitants.
Les policiers ont également pénétré dans des immeubles où ils trouvent dans les parties communes, du zamal ou de la cocaïne.
"Vu ce qu’on a trouvé, ça a aiguisé notre curiosité. Donc on a fait appel au chien qui détecte pour voir s’il y avait de plus grosses quantités", explique cet agent de police.
Depuis le début de l’année, ce sont 20 points de deal qui ont été identifié. Huit ont déjà été démantelés grace à ce qu’on appelle "le harcèlement du point de deal".
"L’espace public n’appartient pas aux trafiquants. L’insécurité doit être du côté des trafiquants qui doivent savoir qu’ils ne peuvent pas agir en toute sécurité", commente le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini.
"Cette notion de harcèlement, c’est d’être constamment présent et dire qu’on ne lâche rien, c’est quelque chose que les délinquants doivent entendre", ajoute Véronique Denizot, procureur de la République.
27 individus ont fait l’objet de contrôle. L’un d’eux a été contrôlé pour port d’arme de catégorie D et placé en garde à vue. Une découverte a été faite dans une armoire technique avec un sac en plastique contenant 150 grammes d’herbe de cannabis et de 1 gramme de cocaïne.