Un nouveau love-store a ouvert ses portes dans l’Est de l’île. Au vu du succès des films érotiques et des sextoys, un couple de Saint-Andréens a décidé de se lancer dans cette aventure en mars dernier.
Alexandre est DJ, et Christelle, sa femme, sans emploi. En voyant l’essor des sextoys et des films érotiques, le couple a l’idée d’ouvrir un magasin spécialisé en début d’année, alors que la crise sanitaire et économique frappe, et qu’Alexandre est contraint de ne plus travailler.
"Je suis issu de l’événementiel, j’ai été amené à organiser des enterrements de vie de jeunes filles et souvent, il y avait des présentations de sextoys. Les gens réagissaient bien. J’ai vu que ça se démocratisait sur Internet. Il n’y a rien dans l’Est dans ce domaine-là. Je me suis dit pourquoi pas".
L’idée d’Alexandre et sa femme prend vie aujourd’hui. Le couple de trentenaire indique depuis son ouverture leur love store rencontre un certain succès.
Huiles de massage, cosmétiques et autres bougies ornent la devanture du magasin qui attire une clientèle majoritairement féminine.
"Au niveau de la clientèle, il y a plus de femmes, elles semblent plus à l’aise avec le sujet. De plus en plus de personnes viennent également en couple", confie le gérant, qui tient à souligner que la discrétion est essentielle en la matière.
"Un client, dont je ne donnerais aucun détail, nous a déjà dit :
Si je reviens avec ma femme, faites comme si je ne suis jamais venu", s’amuse Alexandre.
La curiosité autant que la recherche de produits pour pimenter les relations, poussent la clientèle à découvrir ce nouveau concept dans l’Est :
"Ça se démocratise, les mentalités évoluent. Les gens assument un peu plus ce genre d’activité. Si les produits existent, c’est qu’il y a une demande".
Travailler en couple dans un love-store, pour Alexandre et Christelle, le choix est naturel.
"J’aime bien travailler avec ma femme, affirme Alexandre. Être en couple facilite les choses, les uns sont plus à l’aise avec madame, les autres préfèrent que je les conseille. Les gens sont rassurés", conclut le trentenaire.