Sabrina est une Réunionnaise qui découvre à l’âge de 25 ans qu’elle est atteinte du syndrome d’alcoolisation fœtale.
Malgré des rendez-vous récurrents à l’hôpital, c’est une gynécologue qui lui explique un jour, pourquoi elle se sentait si différente :
« J’ai l’impression qu’il me manque une partie de moi. Je ne me connaissais pas car je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il me manquait », explique la jeune femme.
Avec des pertes de mémoire, une hypersensibilité, des troubles musculaires, un syndrome inconnu du corps médical à l’époque. Une omerta s’est installée entre elle et sa famille : « Il y a eu de la distance entre nous, on est devenu des étrangers »
Le dialogue entre la mère et l’enfant est une chose très importante. Aujourd’hui, la jeune femme fait de la prévision auprès des plus jeunes sur cette maladie.
Plus de 270 enfants sont victimes d’alcoolisation foetale chaque année.