Les rodéos sauvages sont répandus dans le monde et à La Réunion. En France cette pratique est illégale et est punie par la loi. "Déter", un jeune homme de 23 ans est passionné de moto et de vitesse. Il a accepté de témoigner pour LINFO.re.
Deux enfants de 10 et 11 ans ont trouvé la mort lors d’un rodéo sauvage le week-end dernier en métropole. Suite à ce drame, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des outre-mer à promis 10 000 opérations de contrôle pour lutter contre cette pratique.
Les rodéos sauvages sont une pratique répandue à La Réunion également. "Déter", un jeune homme de 23 ans est adepte des rodéos sauvages. Il a accepté de témoigner et de se confier sur sa passion.
"La moto, ça reste une passion, on veut juste apprécier, accélérer sans causer de problème. On ne cherche pas l’affrontement avec les forces de l’ordre. Avant on roulait le dimanche au Chaudron, mais on s’est déplacé ailleurs pour ne pas déranger les gens", confie-t-il.
Le jeune a bien conscience des risques provoqués par cette pratique. S’il confie ne pas vouloir déranger la population, "Déter" aimerait que plus d’infrastructures soient mises en place.
"On voudrait qu’il y ait des infrastructures pour nous permettre de pratiquer notre passion. Certains sont déjà partis sur le circuit de la Jamaïque, mais ce n’est pas ce qu’on cherche. On n’a pas besoin d’un circuit de plusieurs kilomètres, on veut juste une ligne droite de 400 mètres pour accélérer et lever la roue", indique-t-il.
Selon le jeune homme, peu importe les sanctions mises en place, il y a aura toujours des jeunes prêts à pratiquer le rodéo sauvage.
La gendarmerie de La Réunion rappelle que cette pratique peut être punie par une peine de prison d’un an et de 75 000 € d’amende.