Julius Nielsen/AP/SIPA
Le CRA (Centre de ressources et d’appui de la gestion du risque requin) continue d’essayer différents dispositifs pour la sécurisation des activités nautiques à La Réunion.
Des solutions innovantes sont actuellement testées au large de La Réunion pour tenter d’apporter une sécurité aux pratiquants des activités nautiques. Les dispositifs essayés ces dernières semaines visent à repousser, à recenser et à surveiller les squales.
Le CRA (Centre de ressources et d’appui sur la gestion du risque requin) a testé mardi un sonar de la société Ixblue sur le spot des Roches Noires.
Une nouvelle journée d’essais se tient ce mercredi au large de Saint-Gilles. Ces tests se réalisent ave des apnéistes afin d’évaluer la capacité du système à surveiller la zone choisie dans l’optique de pouvoir prévenir les attaques de requin.
Les essais ont été réalisés aujourd’hui à 50 mètres au large de Saint-Gilles. Le sonar a été posé sur un trépied au fond de l’eau, sur le sol marin.
Des plongeurs-apnéistes ont alors nagé autour du sonar : leur signature est proche de celle des requins.
Les membres du CRA testent un sonar qui est habituellement utilisé sur les chalutiers pour cibler les poissons qu’ils cherchent à pêcher.
"Le sonar répond bien sur des poisons qui ont des caractéristiques très similaires aux requins. C’est l’atout qu’on voudrait jouer ici. C’est pas évident, c’est un milieu qui est très perturbé, c’est des fonds qui sont très chahutés, il y a beaucoup d’écho, il y a de la vie dans l’eau", déclare Olivier Lerda, chargé des tests du sonar IxBlue.
Eric Chateauminois, ingénieur au CRA, a déclaré : "On pense qu’il y a du potentiel parce qu’un sonar permet de détecter dans l’eau quelque soit la turbidité et sa clarté. Dans des eaux peu profondes, on espère avoir une portée de 100 à 200 mètres."
Les tests se poursuivent demain. Le CRA va ensuite expérimenter un autre type de sonar.