Le Centre et Compagnie Ismaël Aboudou est en redressement judiciaire et devrait prochainement être en liquidation. Cela fait 27 ans que la structure propose des cours de danses et artistiques. La 1ère compagnie de l’océan Indien tente le tout pour le tout pour éviter la fermeture et demande un délai supplémentaire pour rembourser ses dettes.
L’école de danse d’Ismaël Aboudou a été placée en redressement judiciaire, elle risque la liquidation dès le 5 décembre. Pour les parents d’élèves et leurs enfants, c’est une catastrophe : « On a appris avec gravité et inquiétude le risque de fermeture de l’école et pour nous ce n’est pas envisageable, il faut absolument trouver des alternatives. Si on arrête l’école, nos enfants seront traumatisés et très tristes », s’insurgent-ils.
Outre les 400 adhérents impactés par cette fermeture, c’est aussi une trentaine d’emplois qui sont menacés. Emilie avait 4 ans quand elle a intégré l’école et aujourd’hui elle y enseigne le jazz. Elle n’imagine pas sa vie sans le centre. « Personnellement, si l’école ferme, je n’ai plus d’emploi, pas d’aide et forcément ela aura un impact sur ma vie. »
A delà des cours, c’est l’esprit même du lieu qui est menacé. Le centre qui existe depuis 27 ans est devenu une vraie famille et Ismaël Aboudou ne veut rien lâcher. « On va nous empêcher de repousser notre plan de sauvegarde un peu plus loin, pour une somme autour de 30 000 euros. Je tire la sonnette d’alarme, on est une association à but non lucratif, on ne demande pas l’aumône ni la charité, mais on demande juste d’exister pour que la culture perdure et qu’il y ait une continuation de tout le travail qui a été fait. »
Le gérant du centre est prêt à entamer une grève de la faim si le plan de sauvegarde n’est pas prolongé. Une cagnotte a également été créée : un appel à l’aide que toute l’équipe souhaite faire entendre au plus grand nombre.