Des particules non identifiées sont sorties des conduits d’aération. Le risque de contamination est réel, ce qui a conduit à la fermeture de plusieurs blocs opératoires.
Quatre salles opérationnelles contre dix en temps normal et plusieurs interventions repoussées à une date ultérieure : à l’origine de cette paralysie d’une partie du Groupe Hospitalier Sud Réunion, un risque de contamination du à une défaillance du système d’aération.
Ce mercredi, alors que des patients se trouvaient dans le bloc de l’établissement hospitalier, des particules et une importante quantité de poussière se sont libérées des bouches d’aération avant de se répandre dans la salle stérile du bloc.
Le personnel a alors observé des projections de poussières et de particules dans la salle de réveil. Suite à ce constat, des dispositions ont été prises immédiatement. La Direction du GHSR a été informée. La salle de réveil a été sanctuarisée et les patients évacués.
L’origine du problème a été identifié : "un clapet coupe-feu des gaines de canalisation de traitement d’air qui se serait bloqué", selon les explications d’un personnel médical. Depuis mercredi dernier, seul le service des urgences fonctionne. Les salles d’opération ont été condamnées, le temps d’effectuer les prélèvements par le comité de vigilance des risques sanitaires et évaluer la dangerosité de ces particules.
Malgré cette défaillance, les professionnels tiennent à rassurer les patients admis dans ces locaux au moment de la fuite des particules. Peu de conséquences sont possibles pour ces malades, dans la mesure où ils ont été équipés de masques. Par précaution ils seront suivis et devront avertir leurs médecin traitant.
Pour l’heure, difficile de connaître les risques précis pour la santé des patients. Les résultats des prélèvements effectués dans les salles opératoires seront connus la semaine prochaine.