C’est une obsession pour certains, un simple mystère pour d’autres ! La Réunion cache-t-elle un butin recherché depuis des siècles ?
Charles Mezence Briseul revient ce soir sur les trésors des pirates de La Réunion.
L’homme est auteur de deux ouvrages sur les pirates : "Les Pirates de l’Océan Indien" et "Prisonniers de la Buse".
"Comme la Réunion a accueilli de nombreux pirates, il est tout à fait possible que des trésors aient pu être enterrés ou engloutis comme celui de la Buse", explique Charles Briseul.
Selon lui, certains trésors auraient déjà pu être découverts par des Réunionnais, sans l’avoir dit.
Le pirate Olivier Levasseur dit La Buse est le mythe le plus célèbre de notre île, exécuté en 1730 à La Réunion. "La Buse est un pirate exceptionnel dont on a retenu que sa fin et son cryptogramme. C’est un grand pirate de l’âge d’or de la piraterie".
"On suppose qu’il a caché un trésor mais on a aucune preuve là dessus. Car en 1721 il capture le bateau portugais la Vierge du Cap avec un trésor exceptionnel de plusieurs centaines de millions d’euros. Certains pensent qu’il aurait pu le cacher dans une ravine avant de quitter La Réunion avec ses complices."
Selon le mythe, le pirate aurait jeté un cryptogramme dans la foule avant d’être pendu.
"Il y en sur des roches gravés. du moins on retrouve des signes, mais c’est aussi délicat à dater et à identifier."
Un passionné, Emmanuel Mezino, pense lui que le trésor a été caché à Saint-Philippe, sur le site des puits arabes. "Un site fermé par la Préfecture car il menaçait de s’écrouler".
Joseph Tipveau a également passé sa vie à traquer le trésor de la Buse.
À La Réunion, on estime qu’entre 25 % et 40 % des Réunionnais auraient une origine pirate.
"Le trésor c’est quelque chose qui existe et qui est un objet de fantasme dans toutes les familles Réunionnaises. On parle d’un trésor retrouvé par un oncle, un vieux grand-père dans un champ de canne.
On parle aussi dans les rêves que l’esprit des esclaves assassinés pourrait revenir vous visiter et révéler l’endroit du trésor."