Alexandre Laï Thiong Hung, boulanger, évoque l’histoire du macatia.
Alexandre Laï Thiong Hung, boulanger, explique l’engouement des Réunionnas pour les macatias.
"Il y a des macatias nature, chocolat, fromage, coco. C’est la même base. Le macatia a toujours la côte. Cela n’a jamais changé. Il y a des clients qui viennent que pour les macatias, certains viennent pour en ramener en métropole."
"La pâte est fermentée, comme le pain mais du sucre en plus. Le temps de cuisson est d’une quinzaine de minutes. Au moment de façonner la boule, on met du fromage, coco ou de la pistache !"
"On mange le macatia à toute heure, au petit déjeuner au dîner, l’après-midi : c’est bon avec du beurre demi-sel, ou des bouchons !"
"On m’a appris qu’il n’y avait pas de froid à La Réunion, donc le matin, il fallait trouver quelque chose à faire avec toute cette pâte fermentée : on faisait du levin pour le pain du lendemain et avec le reste, on faisait des petites boules."
"On appelait ça avant le galimatias, qui voulait dire en créole un mélange. Pour moi, j’ai grandi avec le nom macatia. J’ai entendu dire aussi que cela a une connotation africaine."
"À Paris, des Réunionnais font des macatias pour ramener un peu de soleil en métropole. Mais je n’en ai pas vu dans les autres pays."
"Le prix n’a pas changé, c’est en fonction du poids. C’est à peu près entre 100 et 200 grammes et c’est à peu près entre 60 centimes et un euro."
"Les macatias sont conseillés aux touristes, ils font partis des produits locaux."