La commémoration du centenaire de la disparition de Roland Garros a eu lieu cette semaine. L’occasion de se pencher sur la vie passionnante de cet enfant de La Réunion.
Jean-Louis Castanier, président de l’association Air Trois Air, évoque le centenaire de la disparition de Roland Garros.
"C’est le summum pour nous Réunionnais qu’on ait quelqu’un qui entre dans le Panthéon. Moi qui suis passionné d’aéronautique aussi, je ne peux que l’applaudir."
"Il y a plusieurs histoires. Il y a un mythe qui dit qu’il a été abattu au combat mais il serait plus ou moins tombé tout seul. On est en 1918. On se rend compte qu’il y a une erreur phénoménale même sur son acte de décès : qu’il est déclaré mort le 25 novembre alors qu’il est décédé le 5 octobre."
"On voulait reconstruire l’avion de Roland Garros, on a eu cette demande des écoles de faire et faire connaître son histoire. On a créé ces modèles en polystyrène et on a fait joué les enfants."
"Je dirais qu’il y a un travail sur la mémoire Roland Garros à faire. On apprend vite et on oublie les bases essentielles. Avec l’association, on ramène l’Histoire de Roland Garros et on réfléchit à comment replacer cela dans la tête des enfants à La Réunion."
"En métropole, je peux vous dire qu’on se bat énormément pour le conserver là-bas. Il faut faire ce travail de mémoire sur cet enfant surdoué. C’est un sportif de très haut niveau, il a des records sportifs. Il a inventé le tir à travers l’hélice qui est toujours utilisé aujourd’hui. Il y a une histoire de bravoure et de courage. On veut transmettre cela."
"C’est Émile Lesieur qui était un grand ami de Roland Garros qui a accepté que son terrain soit utilisé pour la compétition à la seule condition qu’il porte le nom de l’inventeur."