Une enquête d’Antenne Réunion en collaboration avec l’institut d’études de marché Pigé sur nos cantines scolaires, révèle que 63% et seulement des parents d’élèves interrogés sont satisfaits par la cantine. Les parents interrogés aimeraient plus de produits locaux dans l’assiette de leurs enfants, et cela même s’ils doivent payer plus cher.
Une enquête réalisée auprès des parents d’élèves révèle que seulement 63% d’entre eux sont satisfaits de la cantine et aimeraient plus de produits locaux pendant les repas.
Une enquête d’Antenne Réunion en collaboration avec l’institut d’études de marché Pigé sur nos cantines scolaires révèle que 63% des parents sont satisfaits par la cantine. Sur les 551 parents de l’île interrogés du 15 au 18 octobre dernier, seulement 5% se disent très satisfait. Les repas ne sont pas jugés suffisamment adaptés aux besoins nutritionnels des enfants, généralement, les repas sont jugés comme "pas bon", de plus, six parents sur dix estiment que le prix est trop cher.
Afin d’y remédier, les parents estiment qu’il faudrait plus de produits locaux, et des repas végans et adaptés à la religion des enfants, pour cela, ils seraient prêts à payer plus cher. Des produits locaux, il y en a dans les assiettes des marmailles du collège Bourbon de Saint-Denis. Les purées, conserves et petit pois ont été remplacés par des carrys, rougails et massalés, pour le plus grand bonheur des élèves.
"J’ai trouvé le repas plutôt bon, j’ai pris du porc, du riz, des grains et un bonbon au miel"
"J’ai trouvé le repas bon, j’ai aimé le poulet, le riz et les grains"
Plus de 850 repas sont servis quotidiennement dans cette cantine, pour les cuisiniers, travailler avec des produits frais est un motif de satisfaction. "Nous ce que nous aime, c’est cuisiner comme un restaurateur, mais en grosse quantité. Nous la appris à maîtriser les grosses quantités, mais nous cuisine comme tout le monde" explique un cuisinier.
Proposer des produits locaux dans les cantines permet également de valoriser le travail des producteurs locaux et de s’approvisionner en circuit court. Au collège Bourbon, l’objectif est d’augmenter la part des produits locaux. "Aujourd’hui nous sommes à 61% de produit locaux dans l’assiette des collégiens, l’objectif est de porter cette part à 70% à l’horizon 2025. Il y a une vraie dynamique au niveau des unités de production départementales pour valoriser la production locale" explique une représentante du collège Bourbon.
Avec 5 millions de repas par an et un budget de 10 millions d’euros, le marché de la restauration au collège offre d’importants débouchés aux producteurs locaux. Situé non loin du collège un éleveur de volaille a fait de la restauration collective une priorité. "On essaie d’aller vers les maires et les responsables pour les convaincre que marger péï, c’est développer l’élevage de La Réunion" explique un éleveur.
Afin de faire face à la concurrence des produits importés moins chers, les professionnels appels les décideurs à privilégier l’économie locale et à s’approvisionner en circuit court.