Avoir un profil sur les réseaux sociaux est devenu tellement naturel que l’on ne conçoit plus un monde sans eux. Mais que deviennent les profils des utilisateurs une fois que ceux-ci ne sont plus ?
Nul n’est éternel mais les comptes sur les réseaux sociaux eux le sont, ou presque. Chacun d’entre nous a son propre rapport avec la mort et, que l’on le veuille ou non, cela finira bien par arriver (et on l’espère le plus tard et en meilleure santé possible !).
Il arrivera même un jour où le nombre de profils de personnes décédées sera supérieur à ceux encore en vie sur le célèbre réseau social Facebook. L’Oxford Internet Institute, qui s’est penché sur la question, a conclu que cela devrait se produire d’ici à la fin du siècle.
Si l’on ne peut prédire le moment où cela se produira, il est en revanche possible de s’intéresser à la manière dont sont gérées les données en ligne après la mort.
Bonne nouvelle, la loi vient à notre secours pour faire respecter nos dernières volontés. En effet, la loi pour une République numérique promulguée le 7 octobre 2016 a été conçue pour simplifier les démarche, tout en clarifiant le droit des personnes de leur vivant ou de leurs héritiers, de décider de la manière dont sont gérées ces données post mortem. Attention toutefois, il n’y pas encore de décret d’application et cette loi n’est pas encore entrée en vigueur.
8 ans avant cette loi, Facebook et sa filiale Instagram avaient déjà, sous conditions, offert la possibilité de supprimer les "comptes fantômes". Et depuis 2015, un légataire pour ses comptes sur les réseaux sociaux peut être désigné. Il est donc important de son vivant de désigner un tiers de confiance pour décider si l’on accédera à une vie virtuelle éternelle ou pas !