Cette année, le coût de la vie étudiante est en augmentation selon une enquête réalisée par l’UNEF. Un constat qui inquiète le syndicat étudiant.
Loyers trop élevés, transports en commun onéreux... Le coût de la vie ne cesse d’augmenter pour les étudiants. Un constat dont s’inquiète le syndicat étudiant l’UNEF.
L’étude de l’UNEF sur le coût de la vie étudiante sera dévoilée cet après-midi.
Le coût de la vie augmente encore pour les étudiants. La rentrée leur coûtera même 1,31 % plus cher que celle de l’année dernière où déjà elle était en hausse (+ 2,09%). Ces chiffres résultent d’une enquête réalisée par le syndicat étudiant l’UNEF.
En moyenne, après avoir perçus les bourses, les APL et autres aides, le reste à charge mensuel des étudiants est d’environ 837,72 euros.
Prix des loyers, transports en commun, alimentation... Le coût de la vie est beaucoup trop élevé pour les étudiants Français. Entre 2017 et 2018, les prix des logements ont augmenté de 1,05 % dans le privé. L’alimentation elle aussi influe de 0,3 %.
Plus de 16 % des étudiants travaillent pour financer les études. Situation qui les affectent lors de leur année universitaire.
Parmi l’ensemble des étudiants, plus de la moitié n’ont pas accès aux bourses et autres aides du CROUS.
Cette année à La Réunion, les étudiants non-boursiers devront verser 76 euros pour leur frais d’inscription.
La fausse bonne nouvelle c’est aussi le prix du ticket au Resto U, lui ne bouge pas. Il reste à 3,25 € mais il y a 10 ans, il coûtait moins cher : 2,75 €.
L’UNEF demande au gouvernement une revalorisation de 20 % des bourses et des APL mais également un élargissement du système d’aides.
Depuis le 1er août, l’Université de La Réunion a mis en place l’"arrêté licence". Les campus ne sont plus obligés d’avoir une session de rattrapage. Un point sur lequel l’UNEF compte rester vigilant car à La Réunion, 45 % des étudiants passent à l’année supérieure grâce aux rattrapages.
Le principe de compensation est également remis en cause. Alors qu’il suffirait à un élève d’avoir 12 dans une matière et 8 dans une autre pour obtenir son année, c’est peut être la fin de ce principe.
"Le nouveau problème des étudiants, c’est que ceux qui n’avaient pas fait leu inscription en première phase ne peuvent plus s’inscrire en seconde phase. Or le président de l’université s’était engagé en décembre dernier de faire inscrire tous les étudiants qui le demandaient, dans son établissement", explique la présidente régionale de l’UNEF, Samantha Potin.
"On a toujours pas les chiffres à La Réunion de Parcoursup alors que la ministre nous avait promis de la transparence or de nombreux élèves sont sans affectation."
L’UNEF appelle tous les étudiants dans ce cas à se faire connaître et à se mobiliser.