À quelques jours de la rentrée, le manque de personnels pose des problèmes et inquiète les maires et syndicats, même si l’an dernier ils rencontraient déjà des difficultés.
Si les écoles sont encore désertes, la rentrée scolaire approche à grands pas. La problématique du manque de personnel ressurgit cette année encore. "C’est un travail supplémentaire pour nous, sachant que nous avons plein de choses à faire dans notre classe, ce n’est pas évident pour nous", explique Arletty Kondoky, Atsem.
Les syndicats, maires et corps enseignant s’inquiètent face à cette pénurie d’Atsem. Les contrats aidés disparaissent et ne sont pas remplacés. Du coup, les enseignants doivent se répartir différentes tâches afin de combler ce manque.
"Cette année, nos collègues des écoles maternelles vont être confrontés à la même problématique que l’an dernier, à savoir le manque de personnel que ce sont les Atsem. Les directeurs d’écoles sont également confrontés à l’aide administrative. Très souvent, ils ont beaucoup de classes à gérer. Cette année, ils devront à la fois faire leur travail de direction et le travail administratif", indique Jean-François Rialhe, secrétaire général du syndicat étudiant Unsa Réunion.
Anthony Payet, du syndicat national des écoles du 1er degré de poursuivre : "Cela va perturber la vie de tous les jours dans les classes. Il y a des questions d’hygiène, de sécurité, d’encadrement qui sont problématiques."
Bien que le manque de personnels ne touche pas toutes les communes, travailler en effectif réduit perturbe fortement le fonctionnement du rythme scolaire.
À ce jour, toutes les classes de petite section devraient disposer d’une Atsem. Concernant les classes de moyenne et grande section, elles seront contraintes de partager un agent territorial.