Antenne Réunion
Des litres d’eau à nouveau tombées du ciel. Un coup dur aussi pour les sinistrés de Garance qui ont à peine bâché leur toit envolé. Ils ont la crainte d’être à nouveau envahi par la pluie.
René et Jocelyne n’ont pas les moyens de réparer leur toit arraché par le cyclone. Ils vivent dans l’angoisse sous une protection de fortune de leur maison.
"Quand il y a eu le vent, j’avais peur en me demandant si la bâche allait déchirer. Quand on dort on est stressé, on ne sait pas ce qui se passe et comme la maison c’est une vielle bâtisse, le bois peut tomber sur nous".
Dans leur quartier, d’autres habitants font face au même sinistre. Les pluies de ces derniers jours se sont infiltrées sous leur bâche. "Avec trop de pluie ; la bâche fuit et la bâche frotte contre la tôle et fait ouverture", témoignent des Saint-Andréens.
Ces personnes ne sont pas les seules à vivre dans des conditions précaires. Selon l’association régionale des maîtres d’ouvrage sociale et aménageur de l’océan indien, 109 logements sont dit dévastés par le cyclone Garance.