L’artiste graffeur expose au Port "Let’s make history", son travail à Tchernobyl.
Marqué par cette catastrophe nucléaire, Jace s’est rendu sur place pour rendre hommage aux victimes.
Un travail militant et un projet mûri depuis 15 ans.
Cette catastrophe nucléaire a marqué l’artiste. "J’étais en train de jouer au ping-pong et c’est le père d’un pote qui vient nous annoncer ça et on sentait que c’était un moment de l’Histoire qu’on était en train de vivre."
Étant adulte, Jace a décidé de se rendre sur place. "Je trouvais ça pertinent, intéressant d’aller me faire ma propre opinion sur place et d’aller rencontrer les gens et discuter avec eux."
Accompagné d’une caméra, l’artiste se rend à Tchernobyl. "On se retrouve avec des bâtiments oùu tout est vide. On a l’impression que c’est la fin du monde et qu’on est les seuls survivants à se balader dans cet environnement."
Seuls les animaux ont repris leurs droits.
Les peintures mettent en scène le Gouzou au cœur de la zone encore dévastée.
"Je voulais transmettre mon ressenti sur place au public qui va visiter cette expo. Qu’ils arrivent dans une atmosphère où on est un peu mal à l’aise. Il y a quelque chose de dérangeant qui est invisible."
L’expo "Let’s make history" est visible à La Friche du Port jusqu’à samedi.
