La diva que nous rencontrons aujourd’hui chante avec son frère, depuis l’âge de 15 ans…Elle a débuté dans les églises. Marie-Armande Moutou nous a accueillis chez elle aux côtés d’Henry-Claude Moutou, son frère, musicien, professeur de jazz.
Cela fait 50 ans que Marie-Armande Moutou est une artiste. Le sega est au coeur de son art.
"Ce qui m’étonne encore aujourd’hui c’est que ça fait 50 ans ou plus quand on rencontre les gens c’est toujours avec la même sympathie , le même enthousiasme et c’est vraiment touchant "
"Quel que soit le moment de la vie , les difficultés ou les joies, personnellement je sais que quelque part il y a quelqu’un qui pense à moi qui apprécie ce que je fais. Ca me redonne du peps "
Avant de commencer dans la chanson, l’artiste ne pensait pas chanter du sega un jour. Puis "C’est devenu un plaisir. A La maison on ne parlait pratiquement pas créole. Notre papa étant martiniquais on parlait français on parlait créole aussi mais c’était plus la langue française"
Après avec le temps, avec l’âge on essaie de venir à ses racines estime t-elle.
Sa mère chantait dans les églises et son frère était également musicien. "il aimait la musique mais malheureusement il est mort assassiné en 1968 à Diégo-Suarez . A partir de là, je me suis dit je n’avais rien avoir avec la musique j’avais 15 ans. Il n’est plus là... Peut-être qu’il aurait aimé ce qu’il a commencé puisse continuer "
Au tout début de la carrière musicale de la fratrie, ils étaient 4 dans un même groupe. Son frère ainé décédé, Henry Claude, Marie Chantal et elle.
"On a toujours été très soudé. Si Henry-Claude n’était pas là, je pense que je n’aurai jamais chanté. Même s’il est plus jeune que moi, mon pilier. "