Cinéaste et invité d’honneur du Festival de l’image sous-marine, Rémy Tézier est interviewé dans le 12h30 d’Antenne Réunion.
Dans le cadre la Journée mondiale de l’océan, Notre île accueille jusqu’au 15 juin le Festival de l’Image Sous-marine. Au programme, des activités et des projections de documentaires, des courts métrages ou encore des films primés. Pour en parler le réalisateur Rémy Tézier, invité d’honneur de la 5e édition de ce Festival est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Il intervient en premier lieu sur la charte d’approche des cétacés modifiée, avec un nouvel arrêté préfectoral dévoilé ce mercredi.
"Ce qui est important c’est que l’on continue à aller voir les baleines et que l’on puisse continuer à aller nager avec elles. Quand vous voyez une baleine sous l’eau, vous devenez le premier ambassadeur des océans. Vous allez entrer dans une approche de protection de l’environnement. Voir les baleines sous l’eau est quelque chose de rare. J’ai tourné pendant deux saisons avec les baleines, je n’ai jamais su à l’avance si j’allais être accepté. Quand l’animal m’acceptait je restais avec lui. À l’inverse quand la baleine ne voulait pas que je m’approche elle s’éloignait avec son baleineau ; je ne pense pas que je dérange, mais tout dépend de l’animal. "
Rémy Tézier est à La Réunion pour présenter son dernier documentaire intitulé "Quand baleines et tortues nous montrent le chemin".
"C’est un documentaire tourné à La Réunion, à l’île Sainte-Marie, à l’île de Mohéli et à l’île d’Europa. Le but est de montrer que tout n’est pas perdu. Quand je suis arrivé à La Réunion en 1990 il n’y avait pas de baleine et très peu de tortues. Alors qu’on déplore un effondrement de la biodiversité, à La Réunion on voit que ce n’est pas foutu. Ces baleines et ces tortues à La Réunion sont un cadeau."
Avant de conclure : "Il faut sur la planète des hotspots où l’Homme est absent et la nature souveraine."