Aujourd’hui c’est la journée mondiale du diabète. Cette 27e édition permet de sensibiliser la population à cette maladie...
À La Réunion, près d’une personne sur dix bénéficie d’un traitement contre le diabète, soit deux fois plus qu’au niveau national. La prise en charge quotidienne de cette maladie chronique, qu’on ne peut pas encore guérir, bouscule souvent toute la vie de la famille.
La journée mondiale de lutte contre le diabète se déroule ce mercredi, l’occasion de se faire dépister et de sensibiliser la population.
"On peut voir cela quand l’enfant a souvent envie d’uriner et a très soif", explique le professeur. Ces signes d’alerte amènent à suspecter un diabète de type 1.
Mais généralement, les familles ne font pas forcément attention à ces premiers signes. "Entre les premiers signes et le diagnostic il y a environ un à deux mois qui s’écoulent."
Si le diagnostic n’est pas fait rapidement, "l’enfant aura mal au ventre et envie de vomir. Cela peut même aller jusqu’au coma et là il faut un traitement d’urgence sinon il y a un risque vital".
Lorsque les signes alertent, il faut impérativement aller voir son médecin. "Le médecin adressera l’enfant à l’hôpital pour une prise en charge car il aura besoin d’insuline immédiatement."
"Quand on a un diabète de type 1, l’organisme ne fabrique plus d’insuline (une hormone que fabrique le corps et qui est vitale). Il faut donc absolument recevoir un traitement par injection comme la jeune Emmanuelle."
Emmanuelle, 11 ans, vit avec le diabète
Il n’est souvent pas simple de faire comprendre aux enfants qu’ils doivent contrôler en permanence leur taux de sucre. "Il faut que la famille et l’enfant adhèrent à toutes les contraintes du traitement pour que la santé de l’enfant soit bonne."
Une maladie nécessaire de diagnostiquer tôt pour pouvoir la traiter le plus rapidement possible. "Le diabète est une maladie brutale."