Dans son rapport, le GIEC recommande de changer ses habitudes alimentaires pour lutter contre le réchauffement climatique.
Manger quotidiennement de la viande serait mauvais pour l’environnement.
Le Groupe intergouvernemental d’experts internationaux sur le climat (GIEC) demande aux personnes de modifier leurs habitudes alimentaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
"La façon de produire les aliments et ce que nous mangeons contribuent à la perte des écosystèmes naturels et au déclin de la biodiversité", a indiqué Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC.
Réduire la viande pour préserver les terres et limiter le changement climatique, telles sont les préconisations du GIEC dans un rapport présenté hier à Genève.
Une modification des habitudes nécessaire car les efforts fait sur les transports, l’énergie et les usines ne suffiront pas.
Plus de 70 % des terres émergées sont utilisées pour satisfaire les besoins des populations. L’exploitation des sols génère près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre.
23% des émissions de gaz à effet de serre sont dues en grande partie à l’agriculture.
Diminuer serait "une bonne chose", explique l’un des experts. Selon le rapport, chaque année, les pays riches consomment 100 kg de viande par habitant contre 10 kg pour les pays pauvres.
Depuis 1961, la production de viande par habitant mais aussi celle d’huiles végétales a plus que doublé, même si la consommation diminue de 1 % par an depuis quelques années.
Pour voir comment lutter contre le réchauffement climatique, les pays doivent se réunir en 2020 pour annoncer des politiques visant à une neutralité d’émissions de gaz à effet de serre.