Parmi les personnes mobilisés ce mercredi devant la Préfecture pour protester contre la précarisation de l’emploi se trouvaient des salariés du Quotidien, en redressement judiciaire.
A l’appel de l’intersyndicale CGTR, FSU, FO, Saiper et Solidaires, un rasssemblement s’est déroulé ce mercredi 25 novembre devant la Préfecture.
Les manifestants protestaient ce matin contre la précarisation de l’emploi, et dénonçaient "le recours massif aux contrats précaires autant dans le secteur privé que dans le secteur public".
Parmi les manifestants, des salariés du Quotidien qui ont répondu à l’appel des syndicats SNJ et Solidaires.
"Il y a un vrai risque sur la qualité de l’information avec des effectifs réduits à ce niveau-là. C’est pour ça que les représentants du personnel du Quotidien se sont fait assister par un cabinet d’experts", met en avant en avant Edouard Marchal, délégué syndical SNJ.
Et de poursuivre : "Les élus du comité d’entreprise ont mandaté des salariés volontaires pour travailler à un projet complémentaire à celui de la direction. Qui, de notre point de vue, permettait à la fois de maintenir davantage d’emplois et de faire des produits qui permettent de faire du chiffre d’affaires."
En grave difficultés financières, le Quotidien est placé en redressement judiciaire. La direction prévoit la suppression de 24 emplois