A la Plaine des Cafres, des passionnés affûtent les sens de leurs chiens afin de les rendre opérationnels dans le cadre de diverses missions de sauvetage. La recherche de victimes est une des "disciplines" les plus prisées. Mais comment sont formées les bêtes ?
La formation d’un chien de recherche et de sauvetage de victimes débute très tôt et se base sur la motivation à obtenir une récompense. S’ils n’ont pas vocation à servir au premier chef les secours eux-mêmes, une poignée de bénévoles s’active à former des chiens aux techniques de recherches de personnes dans des terrains difficiles d’accès.
Ainsi, une quinzaine de chiens s’entraînait ce samedi matin du côté de la Plaine des Cafres. Dans le cadre étroit de la recherche de victime, "le chien est en longe et travaille sur une piste, une odeur de référence" rapporte Alain Moreau, président de l’association canine cynophile pour la recherche et le sauvetage.
Plusieurs brevets existent et permettent de reconnaître les compétences des chiens et de leurs maîtres. Pour cela, des heures de pratique sont nécessaires. Et un lien fort évident entre l’animal et l’homme doit coexister.
“On sélectionne des chiens qui ont des aptitudes à la recherche et puis on les entraîne. Au fur et à mesure des progrès, il va chercher des victimes de plus en plus loin. Ensuite, on leur fait passer des brevets.” fait valoir Philippe Vantomme, président du club canin de la Possession.
Jusqu’à maintenant, ces entrainement ont un dessein sportif, et non d’intervention sur des personnes disparues. Mais les associations sont appelées à intervenir sur demande des autorités en cas de fait majeur.