Ce matin, une cinquantaine de manifestants s’était réunie face aux portes de la mairie de saint André afin de crier leur mécontentement et le "ras le bol général des administrés". Au coeur des débats, les manifestants dénoncent "la politique de l’emploi menée par le mairie" mais également "l’absence d’écoute et de dialogue avec le maire et l’équipe municipale". Plus de 10 000 tracts distribués par un collectif qui n’a pas encore été baptisé ont été distribués en amont de cette manifestation pacifique.
Une manifestation "pacifique et en musique" s’est déroulée ce matin, devant les portes de la mairie de Saint André.
Au coeur des revendications affichées par les administrés en colère : "la politique de l’emploi menée par la mairie" est pointée du doigt ainsi que "l’absence de dialogue et d’écoute du maire Eric Fruteau".
Le but des manifestants est d’interpeller le maire sur "les nombreux problèmes de la commune".
En tête du cortège des manifestants : William Turpin, commerçant au Colosse qui a vu son local (une pizzeria) brûlé en février dernier. Depuis ce sinistre, cet homme tente se faire entendre par tous les moyens pour reprendre son activité professionnelle et faire avancer son dossier.
En avril dernier, William Turpin s’est même enchaîné aux portes de l’hôtel de ville pour interpeller le maire et l’équipe municipale.
Aujourd’hui, une cinquantaine de personnes étaient présentes pour souligner les différents problèmes vécus par les administrés de la commune.
Quant au tract publié à plus de 10 000 exemplaires, celui-ci titre en lettres capitales : "A Saint André, rien ne va plus !".
Pour plus de précision, ce tract déclare que "le changement est de plus en plus amer, car Monsieur le maire ne tient pas les engagements pris par le candidat Fruteau... Le bilan social et économique depuis 15 mois est de plus en plus catastrophique... Le parc du Colosse, poumon touristique de la ville, est à l’abandon... Le ville de Saint André n’est plus fleurie et plus sale que jamais...".
Les revendications affichées sont multiples et le mécontentement gronde du côté des administrés qui souhaitent se faire entendre.
Le collectif dénonce également les faits suivants : "les associations voient leurs subventions diminuées ou supprimées... Monsieur Fruteau a supprimé plus de 100 emplois à la mairie... Il est plus facile d’avoir un rendez vous avec le président de la République qu’avec le maire".
Le maire n’a pas souhaité s’exprimer ce matin mais ses adjoints étaient sur le terrain.