La communauté musulmane s’apprête à fêter l’Aïd El-Fitr. Un temps fort important de cette période de Ramadan, qui annonce la fin du Ramadan, soit un mois de jeûne durant lesquels les fidèles se sont abstenus de pouvoir manger du levé au couché du soleil.
La communauté musulmane s’apprête à fêter la fin du Ramadan, avec l’Aïd El Fitr. "L’Aïd c’est le jour de la récompense, c’est un jour de joie", lance Mohammad Bhagatte, imam.
Pour déterminer quand le Ramadan prendra fin, tout va dépendre de la lune. "Nous l’observerons ce vendredi soir". Ainsi, "si on observe la lune vendredi soir, alors on célèbre l’Aïd. Si la lune n’est pas observée, nous faisons un jour de jeûne en plus et donc l’Aïd sera dimanche".
Aujourd’hui, le soleil se couchera à 18h01 et la lune à 18h55. Nous avons donc 54 minutes d’observation. Le meilleur moment pour l’observation : entre 18h25 et 18h35, selon les informations de l’Observatoire des Makes, nous détaille Mohammad Bhagatte.
C’est un moment très important pour les musulmans puisque "le ramadan c’est une période de spiritualité où les fidèles vont exprimer leur amour auprès du Seigneur", rappelle-t-il.
Ainsi, l’Aïd El-Fitr est un jour où Dieu est fière de ses hommes. Et ils sont récompensés. La communauté ne va donc pas jeûner ce jour là, poursuit-il.
"Les musulmans doivent exprimer la joie, le bonheur". De plus, "la tradition veut que les enfants reçoivent des cadeaux ce jour là pour partager le jour de joie, de bonheur."
Au niveau des préparatifs, c’est déjà lancé. "Les vêtements, les menus ont déjà été choisis. Tout comme les cadeaux pour les enfants", nous cite en exemple l’imam. "Mais bien sûr tout le sens de l’Aïd c’est dans la prière"
Le mois du Ramadan est un mois avec ferveur exceptionnelle.
"Cela s’intensifie aussi avec les rencontres car c’est une vraie période où on se sent bien. C’est une période où on essaye de purifier son âme et pour essayer d’aller plus loin, c’est une période où on est très généreux aussi. Le Ramadan c’est aussi et surtout le mois de révélation du Coran"
"Je voudrais dire que cette période a permis à chacun de donner le meilleur de soi. Notre monde vient de vivre une succession de crises. Il n’y a pas longtemps on a vécu une période de Ramadan confinée, avec le Covid . Puis il y a eu la crise avec l’Ukraine. Le Ramadan nous quittera mais il faut rester engager dans la société, et montrer l’engagement en dehors de cette période et cela doit se poursuivre pour apporter le meilleur à ceux qui en ont besoin. Et on se fait jamais autant de bien que si on fait du bien à autrui", conclut l’imam.