L’antenne réunionnaise du RAID a été inaugurée ce mardi au commissariat du Chaudron. Depuis le 1er mars 2019, le GIPN de La Réunion a intégré l’unité d’élite de la Police Nationale "Recherche Assistance Intervention Dissuasion" (RAID).
Ce mardi a lieu l’inauguration de l’antenne réunionnaise du RAID.
A l’instar des autres GIPN métropolitains et ultramarins, le GIPN de La Réunion est devenu à son tour une antenne du RAID, permettant à toutes les unités de niveau 3 de la Police Nationale (unités d’intervention spécialisées) d’être désormais placées sous un commandement unique.
Le RAID est une unité d’élite de la Police nationale française (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion). Le nom est choisi en référence au mot "raid", désignant un assaut militaire.
Voici les missions du RAID : "gestion de crise de haute intensité (forcené, prise d’otage), assistance aux services enquêteurs pour l’interpellation d’individus dangereux, escortes sensibles, protection de personnalités, sécurisation d’évènements, ainsi que les missions spécifiques Outre-Mer (appui aux services de secours et mise en œuvre de techniques de cordes en cas de catastrophe naturelle (plan ORSEC)".
Fondée en 1985, l’unité participe sur l’ensemble du territoire national à la lutte contre toutes les formes de criminalité, de grand banditisme, de terrorisme et de prise d’otages.
"Le GIPN Réunion est un groupe expérimenté qui a fait ses preuves. Là on va améliorer nos équipements, notre tactique, notre process. Un bonus qui arrive pour finaliser la réforme et permettre d’améliorer notre dispositif de riposte à la menace terroriste", explique Jean-Batiste Dulion, chef du Raid.
Cependant, même s’il y aura des conséquences sur le fonctionnement, la tactique, la formation, le recrutement seront les mêmes. "C’est l’uniformité de nos dispositifs. Cela permet de mixer les équipes et de partager les expériences."
"On va associer les antennes ultra-marines à notre dispositif national."
"Malheureusement le risque terroriste est toujours aussi élevé. On reste mobilisé. On a dû adapter notre dispositif de riposte à la menace. On essaie toujours d’avoir un coup d’avance sur les terroristes, mais encore une fois la menace est évolutive donc il faut rester vigilant et tenter d’anticiper les menaces possibles."
À La Réunion, le menace est également présente. "Il y a quelques menaces très précises. Le dispositif est adapté et on reste mobilisé pour y faire face."