Emmanuel Macron a demandé aux Préfets de recenser les fichés S dans le département, particulièrement les radicalisés potentiellement expulsables, on devrait en savoir plus mercredi.
La Réunion déjà concernée par le passé par des enquêtes liées à des faits de terrorisme ou de radicalisation.
Un nom qui nous ramène en 2017 : Jérôme Lebeau. Il est aujourd’hui derrière les barreaux. Il a été interpellé à Saint-Benoît en avril 2017. C’est lors de son interpellation pour apologie du terrorisme qu’il blesse deux policiers.
L’enquête révélera qu’il prévoyait de commettre un attentat dans l’Hexagone contre des policiers et des militaires avant de rejoindre l’Etat Islamique.
Quelques années auparavant, c’est Sandia Giai qui elle a rejoint son conjoint en Syrie.
La jeune portoise capturée dans un camp du Kurdistan syrien avait pu s’échapper en 2020 avec 12 autres femmes. Elle est aujourd’hui toujours recherchée.
Cette portoise était une des disciples d’un autre réunionnais radicalisé, Nail Varatchia, surnommé l’Egyptien. C’est un prédicateur salafiste originaire de Saint-Denis. Il a été arrêté en 2015 par la DGSI puis condamné en 2018 par le tribunal de Paris pour avoir incité 6 jeunes réunionnais à partir faire le djihad en Syrie.
Il purge actuellement sa peine pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste à la prison de Domenjod.
Parmi les cas les plus célèbres, celui des frères Clain : Jean Michel et Fabien, d’origine réunionnaise.
Fabien a été considéré comme la voix française de l’Etat Islamique. Il aurait notamment enregistré le message audio revendiquant les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il a été tué en Syrie en 2019.
Plus récemment, un réunionnais de 18 ans, Lougman Ingar avait été arrêté en novembre 2020. Il est soupçonné d’avoir été en lien avec l’assassin du professeur Samuel Paty.