Suite aux tensions sur les jardins de Manapany en septembre dernier, des activistes passent au tribunal ce mardi.
Depuis le 3 janvier 2019, à la suite du mouvement des gilets jaunes, un regroupement de personnes a décidé de s’installer sur le rond-point des zazalé, au Tampon.
5 militants des Zazalés passent en procès ce mardi 27 octobre.
Les réquisitions sont tombées. 6 mois avec sursis sont requis à l’encontre des cinq militants, ainsi que 200 euros d’amende pour chaque affaire et un stage de citoyenneté.
Pour le chef de file, il est également requis l’interdiction de se rendre à Manapany pendant 24 mois.
Le délibéré aura lieu le 17 novembre prochain.
5 militants des Zazalés passent en procès le mardi 27 octobre pour deux affaires. Deux d’entre-eux pour avoir participé à la mise en place d’un point de livraison solidaire de durant le confinement.
L’autre affaire concerne les altercations suite à une manifestation pour protester contre la fermeture des jardins de la salle communale située à Manapany-les-bains. Ils sont entendus ce mardi pour dégradations, outrages, non port du masque et participation à un rassemblement.
"Le 30 avril dernier, nous avons proposé un stand solidaire sur le rond-point. La gendarmerie a attendu que nous ayons fini de le monter pour l’interdire.
Des stands de livraisons étaient tolérés partout ailleurs à la Réunion. Nous avons toujours prôné le dialogue, nous accueillons quiconque se présente, la communication non-violente fait partie de nos valeurs fondamentales."
"Depuis le 2 août, tous les dimanches, Zazalé est présent à Manapany pour interpeller sur le devenir du site. Avec des riverains de anapany et l’association "Les révoltés du 974", Zazalé fait partie du "Collectif des usagers des jardins de Manapany", contre la fermeture des jardins et la gentrification du quartier.
Pendant 8 dimanches de suite, nous avons pu entrer dans ces jardins, pour pique-niquer et profiter du "ti coin charmant" en famille ou entre amis, malgré la présence de plus en plus nombreuse des forces de l’ordre.
Déterminés et non-violents, nous souhaitons protéger notre littoral.
Le 27 septembre, après un corps à corps avec la gendarmerie alors que nous demandions le dialogue, 4 camarades sont partis en garde à vue, et trois sont depuis sous contrôle judiciaire...Ils passent tous les 4 au tribunal de 27 octobre pour dégradations, outrages, non port du masque et participation à un rassemblement."
Jardins de Manapany : une centaine de personnalités péi se mobilise