La Région Réunion, la Ville de Saint-Denis et la CINOR ont collaboré pour présenter le projet de la Nouvelle Entrée Ouest de Saint-Denis, un programme important pour le chef-lieu, le Nord de l’île et l’ensemble de La Réunion. L’Etat participe au financement de ce projet. Le débat autour du projet NEO s’est déplacé dans les établissements scolaires, notamment au lycée de Bellepierre à Saint-Denis.
Le projet de Nouvelle Entrée Ouest de Saint-Denis (NEO) se situe sur le Barachois, un lieu emblématique empreint d’histoire et de culture, localisé dans un environnement singulier mais aujourd’hui dégradé, les voitures étant trop présentes. Ce projet ambitionne de repenser entièrement le Barachois, en l’ouvrant à la fois sur le centre-ville et son littoral. Cette initiative a pour objectif de reconstruire un espace de rencontre calme, sécurisé et attrayant pour la population.
Le projet NEO s’attribue plusieurs objectifs :
- Rendre le Barachois à la population et rétablir l’accès à l’océan ;
- Préserver et valoriser l’environnement de ce site emblématique ;
- Repenser la mobilité sur le Barachois ;
- Faire du Barachois un atout du développement économique et touristique de La Réunion.
Les élèves du lycée Bellepierre ont pu se plonger dans le futur du Barachois. Avec un casque de réalité virtuel, ils pouvaient se rendre compte des quatre tracés proposés. Ses élèves, contents d’y contribuer, ont pu apporter des précisions sur le moment qu’ils ont passé avec les ambassadeurs du projet.
"Je trouve que le projet est assez sympa et c’est cool de faire profiter les élèves, de faire intéragir les lycéens, qui sont le futur" assure un lycéen.
Une autre lycéenne s’exprime : "J’attends que le Barachois soit plus innové et plus attractif. Cela peut-être réalisable, il y a certains projets qui sont très bien faits."
Ils font parti intégrante du débat et peuvent eux aussi donner leur avis.
Lydie Molmy, professeur de management :
"C’est leur permettre aussi de participer à la construction de leur avenir. Et là, vous avez des élèves qui sont passés d’un cours théorique à une mise en pratique."
Leaticia Folio, secrétaire général adjointe du débat néo :
"Là tout peut encore se faire, hors mis ces cinq tracés qui sont proposés. Les gens peuvent aussi discuter de l’opportunité de ce projet et également nous proposer des alternatives."
Jusqu’au 31 décembre, des tables interactives du projet NEO seront mises en place dans plusieurs lycées de l’île afin d’instaurer un débat auprès des plus jeunes.